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Senlis au milieu de XVIè siècle.
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(69)GATELLIERE (La) : Ferme dans la vallée d'Aunette, sur la route de Chantilly.
« Croix de la Maladrerie de Gournay, lés la Gastellière (1455)» ;
«Pierre Hachette au lieu de Henry Hachete son père et paravant Messire Gilles de Saint-Simon, chevalier, bailly de a Senlis, pour sa maison, vivier, place et lieu de la Gastellière qui fut jadis aux hoirs Mathieu de Normandie, tenant d'une part à la rivière qui vient du gué de Creel à la Rivière du « Molin Choisel, etc.» (1)
Le nom des Normandie apparaît fréquemment dans l'histoire de Calvin et de la Réforme.
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1530. Noble homme Nicole Morel, lieutenant général du bailliage de Senlis est propriétaire de la Gâtelière. Nous avons rencontré déjà ou rencontrerons plus d'un Morel Pierre, 1498, Jean, 1522.
Selon M. Ledru, Gadeliére, devenu Gatelière, désigne un lieu planté de gadeliers ou groseilliers. M. Ledru est plus enclin à blâmer que savant à bien dire.
Selon d'autres, Gastellière aurait quelque parenté avec gastelliers ou pâtissiers, hypothèse que tendraient à justifier le nom de place aux Gâteaux et l'existence dans ce quartier d'Alberto le Gatellier (1270) et signifierait maison où l'on fait des gâteaux. (2)
Les gâteaux, c'est-à-dire les galettes de farine, avaient leur importance économique à une époque où les pays échangeaient moins leurs produits divers : « Les dittes religieuses» [du Moncel], est-il dit dans un compromis pour les religieux de la Victoire, Saint-Maurice et les religieuses de l'hôtel Dieu de Senlis contre les dames du Moncel,
" les dittes religieuses percevront chacune quinzaine un sacq de bled franchement et quittement et sy auront encore deux septiers de farine chacun an pour faire des gastiaux pour le couvent, c'est à scavoir un septier la semaine du carême prenant."
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Une troisième opinion fait dériver Gatelière, Gadeliére, Gadellaria domus, de vadum, gué (v remplaçant fréquemment g), et explique Gatellière ainsi " maison du gué ".
Un chanoine de Noyon s'appelait en 1497 Gérard de Duez, dit de Ville. De Duez est plutôt de Hué ou Wé, qui désigne à Noyon le faubourg de Wez ou du Gué, ainsi nomé à cause du gué de la Verse qui le terminait.
Le voyageur qui, laissant derrière lui la flèche de Senlis et les Arènes, gagnait Saint-Nicolas, rencontrait le moulin à draps que Gilles de Saint-Simon donna au chapitre – le lieu dit Gournay (1239) dérivé peut-être de gord,gouffre; - la croix de la Maladrerie de Gournay (1455) où était l'hôtel de Gui de la Tour; - le prieuré de Saint-Nicolas d'Acy; le vivier que ce prieuré reçut de Louis VII :
" servis Dei qui ob f amorem celestis patriae carnium pastus sibi substraxerunt condescendere et aviditati eorum piscum aliquod remedium t ministrare, vivarium nostrum " en 1158; -la Croix du Gué Saint-Nicolas.(3)
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La Gatellière et Gournay étaient de la paroisse Saint-Aignan (1543).
Des indications comme celle-ci : Vivier "inter gornaium et calceiam de credulio (1234) " désignent la route que nous avons suivie tout à l'heure à l'étude des Bergier futurs. C'est une voie romaine militaire que Brunehaut a probablement restaurée, laquelle, venant. de Meaux. passait auprès de la porte de Merlo, longeait le mur de la cité en traversant les rues actuelles de Saint-Hilaire, de la Halle, de la Harengerie, de Beauvais, gagnait la Gàtelière, Saint-Nicolas et Courteuil, par une ligne à peu près droite le long de laquelle l'on a découvert une grande quantité de tombeaux romains, rappelant la loi douze tables « In urbe ne sepelito neve urito, n'enselissez" pas ni ne brûlez dans la ville » et se dirigeait vers le camp de Gouvieux, où la rencontre de nombreuses médailles de tous empereurs indique un de ces postes fixes « castra stativa », où les lêtes « Laeti gentiles » campés, probablement sous des tentes de peaux, veillaient au soin de la conquête(4).
Plan de la Vallée de la Nonette
d'après la Feuille d'assemblage du Cadastre.
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(69). La Gâtelière. - D'après un plan fait en 1806 par Delaître, géomètre à Senlis, cette propriété avait une importance supérieure à celle de la Bellefontaine, dont elle n'est plus qu'une annexe.
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Notre aimable collègue, M. Muller, a bien voulu extraire pour nous d'un censier de Notre-Dame, rédigé en 1522, la note suivante:
« Pierre Hachète ou lieu de Henry Hachète son père, et paravant Me G. de St Symon. pour sa maison, vivier, place et lieu de la Gastellière, qui fut jadis aux hoirs Mathieu de Normandie, tenant d'une part à la rivière qui vient du gué de Creil à la rivière du moulin choisel et d'autre aux prés dudit lieu de la Gastellière; d'un bout au chemin qui maine à St Nicolas, et d'autre à une pièce de pré contenant sept quartiers entre ledit lieu et le moulin choisel; Doibt seize sols Parisis. »
Cette même pièce de pré dépendait naguère de la location du Moulin-Neuf; mais ces mutations étaient faciles, puisque Notre-Dame était propriétaire des deux immeubles, par donation du généreux Bailly, outre plusieurs autres prés situés prés-de là.
Au commencement de notre siècle, le propriétaire, M. Jullien, augmentait et embellissait le moulin, les cours, et les jardins. La ferme de Gournay servait à l'exploitation des clos, des prairies et des terres voisines. Le moulin était mû par l'Aunette et le ruisseau des prés, dont un étang permettait d'accumuler les eaux. Une chaussée mettait en communication la ferme et l'habitation. Ce domaine contenait environ 16 hectares, plusieurs clos étaient plantés en vignes, souvenir de toutes celles qui couvraient jadis les coteaux d'alentour.
Le censier précité donne à ce canton le nom de Chanteraine, Cantics ranarum, chant des grenouilles, que justifie si bien la vallée prochaine. Notre-Dame y possédait plusieurs pièces de vignes, dont la désignation est précise Une entre autres, lieu-dit l'Orme, près la route de Saint-Nicolas et dont il est question dansAfforty, I-126, année 1238.
Le nom de Gastellière s'appliquait plus spécialement à la vallée, et Notre-Dame y possédait plusieurs prairies, outre les biens dont la désignation précède. Le réseau de chemins que nous avons décrit ci-dessus, desservait Chanteraine et la Gastellière. Mais ces routes, aujourd'hui macadamisées, pourvues de larges ponts en pierre, ne doivent pas nous faire oublier l'inhospitalière vicinalité du moyen-âge. En ce tempslà, les ruisseaux mal endigués inondaient à perpétuité les vallées marécageuses; le passage devait être difficile a travers ce double gué, même muni de sa planche pour les piétons. Néanmoins et faute de mieux, toutes les routes de la région convergeaient vers ce point inévitable, autour duquel s'étaient groupées quelques maisons. Tel était l'aspect des lieux, non-seulement ici, mais partout où se réunissaient les mêmes circonstances.
Aux gués de Creil, d'Aumont, de Pont, et vers l'ouest, à Saint-Nicolas, où existe encore la rue du Gué. Le peu d'importance de ces chemins, l'absence d'un budget spécial, expliquent suffisamment qu'ils n'aient été généralement pourvus que fort tard de ponts et passerelles; cependant en 1296, il est déjà question du poncel du gué de Creil,( Afforty.I-60-65). Aussi la tradition leur a-t-elle conservé le nom de Gué que leur avaient imposé des habitudes séculaires.
La Gàteliére que Delavigne, dans sa carte de 1724, écrit Gadelière, était donc avant tout un gué, et l'etymologe de ce nom nous paraît devoir être cherchée dans cet ordre d'idées.
Hippeau (Dict. du XIIè siècle), cite Guez, Weiz de l'All. Wat et il renvoie Waite, guetteur, et a toutes les transformations de ce mot : Waiter, Gayter, Aguester, Gaidonner, etc. Il semble attribuer ainsi à Gué et à Guet une même origine, l'Anglais to Watch, l'All. Watchen.
Littré adopte en partie cette opinion; il dérive Gué de Vadum « avec influence du germanique Wat. Vadum se rattache à Vadere comme ducem à ducere; c'est le sanscrit Gâdha, de Gâ, aller. Dans cette hypothèse, Gatelière serait donc composé du préfixe Ga, et d'un suffixe qu'en l'absence de toute indication précise, la prudence nous interdit de proposer.
Est-il une terminaison adjective, traduction de Gadellaria domus, ou de Gastellarium ?.
Est-il l'équivalent d'un second substantif, Tilia, Tilleul, par exemple, qui semble se retrouver dans Courteuil, Curtis tiliaca; dans Chantilly, Campus tiliacus ?.
On pourrait alléguer que le tileul est l'ombrage favori de nos jardins, un arbre forestier des plus précieux, et qu'il pouvait couvrir les gués de la Gatelière comme les plateaux voisins.
Nous avons entendu proposer aussi une étymologie dont Hippeau nous donne la formule : Gastel, Wastel, Gasteau, Gastellerie, droit sur les Gastelliers ou pâtissiers. Le mot est tout fait et la grammaire n'y trouverait rien à reprendre. Par une singulière coïncidence, le chemin de Saint-Nicolas passant à la Gâteliere, aboutit à la place aux Gâteaux, près la porte de Creil. Néanmoins, il nous semble difficile d'admettre qu'au XIIIè siècle, un Gastellier célèbre exerçant aux bords de ces fondrières son appétissante industrie, ait été le parrain de cet antique lieu-dit assurément, les plus bizarres substitutions de noms sont justifiées par des exemples mais à moins que le nom de place aux Gasteaux ne soit expliqué par une tradition particulière, ne pourrait-on pas le considérer plutôt comme un souvenir defiguré du Gué de la Gâtelière?
A. M.
(67) Gournay ou Gornacum (voir aussi Gâtellière) est maintenant absorbé dans la propriété de M. de Waru. Gournay, Gornacum, dérive-t-il de Gord (1083), gordus, qui est un creux d'eau naturel ou artificiel où l'on prend le poisson?.
...Notre moulin (moulin Choisel) avait donc, dès le XVè siècle, séparé Gournay de la rivière, et de plus il empiétait sur les terrains qui ont formé dans ces derniers temps, les cours et jardins de la Gatelière, puisqu'il aboutissait par un pré sur la route actuelle de Chantilly. Néanmoins, rien ne prouve qu'il en fut ainsi à l'époque où ont été créées les appellations de Gornacum et de Gournay; il pouvait alors ou n'éxister pas, ou étendre moins loin ses dépendances. En effet, on le nomme Neuf et Choisel. Cette dernière épithète expliquée par Ducange, au mot Choiseullum (Gloss; nov) indiquait une construction particulière de la rayère et des vannes; mais Neuf ne signifie-t-il pas qu'il est un nouveau venu dans ces lieux ?
Parmi les étymologies que nous avons rencontrées, nous ne citerons que pour mémoire les deux premières quoiqu'elles ne soient pas sans liens aves les données du problème.
La ferme de Gournay était autrefois assise sur une bande de terrain d'une forme singulière; large à la base, rétrécie vers le milieu, elle ressemblait ainsi à une corne, a peu près autant que certains lieux-dits, de nous bien connus, ressemblent aux objets dont ils ont pris le nom : le Chapeau à Cornes à Sammeron, en Brie; le Canton Couleur de Plomb, à Nanteuil; la Corne de Boeuf, à Senlis, etc. D'ailleus, elle peut etre considerée encore comme une corne du terroir de Courteuil, pénétrant dans celui de Senlis.
Un droit seigneurial frappait souvent au moyen-age, les bêtes à cornes. Ducange l'appelle cornacum, cornagium, cornay; Littré, cornage, de corna. Notre ferme pourrait avoir été soumise à cet impôt, et la tradition en aurait pris acte par le mot Gournay.
Dans les deux cas, la ferme aurait donné son nom à la rivière.
Mais nous proposerons avec plus de confiance Gordus, que Ducange définit : "locus in fluvio coarctatus piscium capiendorum gratia". Littré et le Dictionnaire de Trévoux expliquent "qu'un Gord ou Gorre est une pêcherie consistant en deux rangs de perches plantées dans une rivière, et formant un angle dont le sommet et fermè par un filet; on nomme encore Gourds des étangs profonds, espèces de gouffres très poissonneux. Etym. Gurges. Tendre des Gords."
En outre, Hippeau explique que nause est un gord où l'on emploie les nasses pour la pêche; nassier, pêcherie; nasson, nasse, nasseron. V. Ducange : nasserium.
Notre lieu-dit se prête sans efforts à cette attribution que la grammaire autorise : la chute des ces deux tributaires pouvait donner à la rivière l'apparence d'un de ces gouffres poissonneux, dans lesquels le poisson abonde. Or, nous savons que la pêche était à cette époque l'objet d'assez de convoitises pour que cette pêcherie devenue célèbre ait recu une appellation qui exprime si bien son genre de mérite, et l'ait transmise à la ferme voisine.
...Le lieu dit Gournay (1239) dérivé peut-ètre de gord, gouffre; -la croix de la Maladrerie de Gournay (1455) ou était l'hotel de Guy de la Tour.
...Les Layettes du trésor des Chartes rapportent à la date de 1231 que Philippe, roi de France, a concédé à Guillaume, abbé de Saint-Jean de Sens, et à Gui de Borrun, etc., « arcas pontis gressii cum gurgitibus ibidem signatis et aquam quae vulgo Baillium nuncupatur et peculariter aquam a baillio et supra usque ad exclusas molendinorum, » les arches du pont de grès, avec les gouffres, (les gords) qui y sont signalés, et l'eau qu'on appelle habituellement baille, et particulièrement l'eau depuis le baille et au- dessus jusqu'aux écluses des moulins (5).
(66) La Belle-Fontaine.- Maison jadis fort modeste, devenue un des beaux domaines de notre contrée. Divers documents nous ont conservé le souvenir de ses transformations. Les baux de pêche transcrits par Afforty (v-260 et suiv.) attestent son humble origine La Commission du Bulletin se rallie de préférence à cette dernière étymologie, qu'elle estime plus conforme aux règles de la formation des mots. et la qualité des personnages qu'y attirait néanmoins la beauté du site.
En 1685, messire de Tourmont, premier commis de Monseigneur de Louvois, trésorier de France; en 1749, Messire Castagnet de Tanchon, officier du roy, prennent à bail le droit de pécher dans la Nonette « depuis le moulin du roy, jusqu'au chemin des Poissonniers, qui est le commencement du jardin de ladite maison, et depuis ladite rue jusqu'au moulin neuf, dit Choisel; et d'avoir un pont sur ladite rivière.
En 1750, Me Nicolas Parquet, prêtre, docteur en Sorbonne, abbé commendataire de Notre-Dame de la Creste, nouvel acquéreur, obtient le même bail à vie. En 1756, Me Leroy d'Arrigny, conseiller à la cour des comptes, lui succède.
La carte des environs de Chantilly, par Delavigne, 1724; un plan fait par un géomètre de Senlis en 1809; le cadastre exécuté vers la même époque, trouvèrent la situation peu modifiée. La maison s'élevait au sommet d'un des polygones formés par plusieurs rues ou chemins, dont la rencontre dessinait devant le logis un vaste carrefour.
Le chemin avait pour points extrêmes Aumont au nord, l'Hotel-Dieu des Marais au sud. Ses nombreuses sections se sont appelées -1° chemin d'Aumont à la Gâtelière, et par un embranchement, au Moulin-Neuf; -2° rue de la Gateliére à la BelleFontaine -3° rue ou chemin de la Belle-Fontaine à Senlis, soit par la rue des Arènes, soit par la rue aux Chevaux, soit par celle de l'Epée; -4° de la Belle-Fontaine à l'Hôtel-Dieu des Marais cette section est désignée au cadastre sous le nom de voierie appellation qui concorde bien avec celle que nous ont conservée les baux de pêche; -5° en effet, ils nomment ce chemin, au moment où ils franchit la rivière, chemin ou rue des Poissonniers.
Notre savant confrère, M. l'abbé Caude), tome ix, page 93 de nos Mémoires, a restitué à cette antique voierie, sa véritable orthographe et une partie de son tracé. L'importance qu'il lui accorde est justifiée par un texte d'Afforty (I-121) : En 1239, Gaucher de Villers vend a Notre-Dame des terres situées au-delà du gué de Creil - contiuae majori stratae.
La seule grande voie qui put exister dans cette région était bien celle qui nous occupe, mais elle semblait interrompre sa course rectiligne à la rencontre du vieux chemin de Saint-Leu. Nos textes nous apprennent que l'on considérait alors notre chemin, comme ta continuation du chemin des Poissonniers.
Ainsi, se trouvait relié par une voie transversale tout le réseau de communications qui s'étendait au nord de la cité, et entre autres la chaussée de Pontpoint, avec le réseau de l'ouest et du sud dont feraient partie la route de Paris et la chaussée Brunehaut. est cette branche du chemin d'Aumont dite du Moulin-Neuf; il s'appelait en 1487 (Afforty XXII-503 et 631) la ruelle de Gournay; il côtoie cette ferme, se relie par la droite à deux chemins venant de Courteuil et Saint-Nicolas, et à un troisième qui conduit au hameau de Chevancourt ou Jouvancourt (68).
"Monographie des rues, places et monuments de Senlis"
(M l'Abbé Eug. Muller-1880-)
"Comptes-rendus et mémoires/Comité archéologique de Senlis"
Tomme III - Année 1877.Voir aussi : "Cadastre Napoléonien (1807).
Voir aussi : "Vallée de la Nonette".
Voir aussi : "Donation par le Roi Louis sept de l'étang de la Gatelliére".
Sources et extraits :
-"Monographie des rues,..../ par M; l'abbé Eug. MULLER 1880.".
-(1)"Afforty, XVII, 607 : Jeanne la Gastellière en 1327".
-(2)"Afforty, XVIII, 716 : Compromis de 1362 au sujet du minage, Pierre l'Orfèvre en arbitre".
-(3)"Afforty, XVII, 7357; XIV, 206".
-(4)"Afforty, XI, 5820 et suiv.".
-(5)"Afforty, I, 114; XXI, 275; XXIV,13.".
-"BNF-Bibliothèque Nationale de France".
-"Gallica".
-"Wikipédia".
-"Wikiwand".