Jardin vue de la terrasse du château.

Parterre de broderie.

Le 1er février 1641, Nicolas Fouquet, surintendant des finances du royaume de France, achète le domaine de Vaux-le-Vicomte et transforme collines et vallons en une plate-forme de 70 hectares.

Dans ce site va naître l'art du jardin à la française... S'inspirant des jardins géométriques des villas florentines, André Le Nôtre trace des massifs rectilignes, ornés de délicates broderies de buis. Le jardin de Vaux serait classique, sans ses perspectives géniales.
Le Nôtre est en cela le premier vrai paysagiste. Il intègre son jardin l'environnement et le magnifie, en laissant le regard s'évader vers l'infini. Mais Vaux-le-Vicomte est aussi un jardin aux mille surprises. En apparence plat, il vous entraîne de terrasse en terrasse, dévoilant un nouveau décor à chaque palier.

Le chef d'oeuvre de Le Nôtre
Une des plus grandes réussites de Le Nôtre n'est-elle pas d'être parvenu à rendre invisible depuis le château, le canal qui s'écoule pourtant sur 1 km de long ? Pour la première fois cette année, un parterre de fleurs de 3 000m2 orne les jardins de Vaux. Décoré de 12 500 plantes annuelles, il apporte une touche de fantaisie bien dans l'esprit du XVII éme siècle.
Le 16 août 1661, après vingt années de travaux, Nicolas Fouquet inaugurait Vaux-le-Vicomte avec une fête grandiose. Devant la cour éblouie, Louis XIV découvrit le génie de Le Nôtre. Mais blessé dans son orgueil, le jeune monarque (il avait 23 ans) n'allait pas pardonner à son surintendant d'avoir voulu le défier dans la grandeur. Arreté trois semaines après les festivités, Nicolas Fouquet allait être jugé, et emprisonné à vie.

A la fin su XIX éme siècle, vingt-cinq ans furent nécessaire pour reconstituer le chef-d'oeuvre de Le Nôtre. Modèle d'équilibre et d'harmonie, ce jardin vous garantit lors de la visite in grand moment d'émotion. N'hésitez pas à faire le détour, "parce qu'il le Vaux bien".